Le visage actuel de l’Assemblée Nationale pourrait être une chance. Là où l’on peut voir des clivages, je vois des possibilités de démontrer aux français que les élus politiques sont capables du meilleur pour l’intérêt supérieur de l’enfant et de la France.
Ai-je une vision utopiste de la politique ? Non, je crois simplement aux institutions : lors des élections législatives de l’été dernier, les français ont choisi de faire barrage au RN quitte à voter pour des partis qu’ils ne soutiennent pas habituellement.
Par conséquent, si le rôle des députés est de représenter les français, ils se doivent d’en tenir compte dans leurs votes en faisant preuve d’ouverture d’esprit et d’une capacité à œuvrer ensemble dans l’intérêt du pays et non dans son intérêt égocentré.
Cela demeure, pour moi, la meilleure manière de lutter contre la montée des extrêmes droite-gauche. En faisant émerger un débat modéré et nuancé à l’Assemblée, on tempère les clivages, la violence politique et les extrêmes. C'est ce que l'on observe chez les enfants: lorsque les adultes qui l'entourent ou les images qu'ils voient sont violents, il développe un comportement violent. L'apprentissage d'un comportement par imitation se fait souvent de manière inconsciente...
Pensons le « long terme » : il débute maintenant et… n’a pas de fin (l’éducation ne se termine jamais et évolue avec la société…)
Le monde de l’éducation (l’Education Nationale comme la Petite Enfance) est en souffrance, nul ne peut le nier. Et cette question ne peut être l’apanage d’un seul parti ou d’un seul responsable politique. Nous sommes collectivement, tous, responsables de l’éducation des enfants.
Qu’il s’agisse de l’éducation de la petite enfance ou de l’Education Nationale, il est urgent d’agir. C’est le constat que je dresse en tant qu’éducatrice de jeunes enfants après avoir été professeur des écoles.
Il convient de dépasser les intérêts politiciens pour réformer ce secteur dès maintenant.
Les messages d’alarmes des différents professionnels sont communiqués depuis de nombreuses années. Mais les réformes proposées par les gouvernements successifs sont davantage symboliques et couteuses qu’efficientes. L’instabilité des gouvernements n’aide pas à mettre en place des mesures viables sur le long terme.
Car c’est bien cela dont il s’agit, éduquer prend du temps. Hélas, cela va bien à rebours de la politique…
Nous n’avons pas le choix, le secteur de l’éducation a besoin de réformes profondes, structurelles et pérennes que seuls les décideurs politiques peuvent prendre pour l’intérêt supérieur de l’enfant.
La loi du plus fort dans le champ de l'éducation, ça ne marche pas.
Lorsque les éducateurs, les enseignants et les parents veulent absolument avoir raison et dominer l'autre, au final, c'est l'enfant qui perd.
L'enfant est souvent victime des problèmes de communication des adultes qui l'entourent mais aussi des responsables politiques. Lorsque les décideurs politiques mettent en place des mesures inefficientes ou refusent certaines réformes indispensables du système éducatif français, ce sont les enfants qui paient le prix fort (et donc les parents et les professionnels aussi...).
Gardons en mémoire que lorsque nous nous intéressons à l’éducation, nous œuvrons pour le bien-être des enfants d’aujourd’hui et nous préparons les adultes de demain.
Réformer l’école et la petite enfance
L'école et la petite enfance ne peuvent pas attendre 3 ans. Les professionnels de la petite enfance et les enseignants tirent la sonnette d'alarme depuis bien trop longtemps, les défis sont nombreux et le plus important d'entre eux est le mal-être des acteurs du secteur s'accroît (enfants, professionnels, enseignants et parents).
Vous avez sans aucun doute remarqué que leur colère grandit au même rythme que leur épuisement : les médias spécialisés font de moins en moins l'effort d'une certaine neutralité politique pour la plupart, les opinions peuvent y être particulièrement clivantes. A titre personnel, j'y vois un intérêt d'autant plus important à démontrer que l’on peut réformer le secteur avec des opinions modérées et nuancées. Si cela vous parle, n'hésitez pas à me contacter...
A travers mon expérience, je crois pouvoir expliquer de manière assez complète les différentes sources de ce mal-être qui sont à la fois sociétales (n’oublions pas que l’Education Nationale et la Petite Enfance relèvent du champ social lui-même, par définition, cause et conséquence de la société actuelle), inhérentes à certaines politiques éducatives et à la complexité administrative et économique du secteur.
Vous devinez donc que s'appuyer sur les médecins et psychologues scolaires ne suffira pas : il faut mettre en place des réformes structurelles durables pour repenser, réorganiser et protéger le secteur.
De l’éducation à la politique, il n’y a qu’un pas ?
C’est pour cela que j’ai décidé de m’investir auprès des responsables politiques (tant au niveau local que national) pour les conseiller sur les questions liées à l’éducation, aux besoins spécifiques des enfants, des parents et des enseignants et professionnels du secteur afin de promouvoir le bien-être dans ce secteur de manière pragmatique.
Finalement, cela s’inscrit dans le prolongement de mes missions actuelles en tant qu’éducatrice de jeunes enfants mais dans un tout autre domaine, celui de la politique.
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